La cité de Valentano axe autour de la Piazza del Comune (Cavour) et du Largo Paolo Ruffini. De là on peut prendre les rues droites (Santa Maria, La Via di Mezzo) ou La Selciata, vers la Rocca et le Château Farnese.
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La Mairie
La Mairie de Valentano a été réalisée vers 1552 et le bâtiment primitif consistait en un rez-de-chaussée à arcades et en un premier étage. Au début du XVIII siècle le bâtiment a été agrandi pour accueillir les bureaux judiciaires transférés dans cette localité après la destruction de Castro.
Les arcades du rez-de-chaussée sont surmontées d’un artistique balcon à balustrade en fer forgé du XVII siècle et accueillent aujourd’hui d’importants témoignages historiques: les armoiries civiques du XV siècle, dont la provenance est la fontaine d’ Acquaiela (terme haut- médiéval pour indiquer une source d’eau glaciale), les armoiries du pape Martino V Colonna unies aux écus des Farnese (insérés dans la porte principale d’accès au village en 1417),les armoiries des Farnese du XV siècle avec les six lys traditionnels, les armoiries du pape Paolo III (Alessandro Farnese), élu en 1536 et mort en 1549. Il y a encore une plaque à la mémoire de Giuseppe Garibaldi (1910) et la « Lapide dei Caduti », à la mémoire des soldats de Valentano morts dans la Première Guerre Mondiale et dont le texte a été confié au réputé lettré Fausto Salvatori, auteur du connu « Inno a Roma »
Le « staio » (mesure de capacité en pierre) et la « canna castrense » (mesure linéaire du duché de Castro), une fois posés sous ces arcades, sont maintenant conservés dans le Musée Civique, à la Section Médiévale, de la Renaissance et Moderne.
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Porte Magenta
Place Paolo Ruffini aboutit à Porte Magenta, important monument édifié en 1779 sur projet de Vignola, à la place de l’ancienne Porte Romana, écroulée en 1774.
À l’extérieur de l’arc, au-dessus de la voute, se trouve le célèbre « Mascherone ».
La tradition veut que l’artiste, fâché à cause des continuelles suggestions de la part de la foule des curieux, a voulu ainsi stigmatiser quelques locales « mauvaises langues ».